PORTRAIT CYFAC – DIMITRI ROUGER

2 Juil. 2020

Catégorie : Portraits

Peintre

Chez Cyfac de 2017 à 2020 

 

Le vélo et toi

Plus jeune, je ne roulais pas tant que ça, mais j’aimais le vélo en tant qu’objet. Aujourd’hui, je roule de plus en plus, plutôt du vélo de route.

 

 

Ton histoire avant et chez Cyfac

A l’origine, je n’étais pas du tout dans le vélo. J’ai obtenu un Master en management d’économie sociale et solidaire, et j’ai commencé à travailler comme chargé de mission dans des structures de réseaux d’économie sociale et solidaire. Mais, je me suis rendu compte à un moment que le quotidien ne me plaisait plus, d’être toute la journée derrière un ordinateur. J’ai décidé de changer et de faire une reconversion. J’ai suivi une formation de mécanicien vélo, après avoir acheté et retapé un Méral, et ça m’a plu. Ça m’a donné envie de faire ça de ma vie.

J’ai commencé comme mécanicien vélo sur La loire à vélo, à Chateaudun, tout en suivant de loin Cyfac et les autres artisans. Un jour, j’ai appris que Cyfac cherchait un peintre, mais qui ne s’y connaisse pas en peinture. Ça ressemble une blague, mais c’est une histoire vraie. J’ai postulé et j’ai été embauché.

Pendant les trois premiers mois, Yves, l’ancien peintre de chez Cyfac qui est à la retraite, est venu m’apprendre les bases : les différentes peintures, comment utiliser le pistolet, comment préparer une surface. Ensuite, John a pris le relais en me montrant d’autres choses. Chaque peintre a sa manière de travailler, parfois très différente au niveau de la puissance, de la dilution. John ne travaillait pas de la même façon que Yves.

 

Ton rôle dans la production

Au fil du temps, j’ai gagné en indépendance. En travaillant aussi autour de la peinture, que ce soit sur les vernis, sur la création de décorations avec Boris, sur le développement de nouvelles techniques, ou encore sur les réparations. De par mon ancien métier, j’ai l’habitude de travailler avec l’ordinateur, j’ai donc pris pas mal en charge l’infographie, la création des pochoirs, celle des nouvelles décorations. John, lui, sera forcément plus compétent sur les vernis ou d’autres choses.

 

 

Ta mission en détail

D’une  manière générale, les clients arrivent souvent avec des idées bien précises, et c’est Boris qui va négocier, préciser, conseiller, puis matérialiser ces idées à travers une simulation. On peut dire que le résultat final est le fruit d’échanges multiples, mais il est très rare qu’un client nous donne entièrement carte blanche. Notre métier consiste à traduire leurs désirs en une réalité.

 

L’exigence Cyfac à ton niveau

La signature de Cyfac, pour moi, c’est la liberté et le fait de pouvoir tout faire. Il n’y a quasiment pas de limites. Bien sûr, on conseille le client, on l’avise du champ des possibles, qui est très large. Au final, on ne refuse quasiment jamais d’exécuter la demande d’un client, sauf si elle est déraisonnable car pas facturable. Ça m’est arrivé sur une demande d’une peinture à la fois mate et brillante, sur des motifs très compliqués. J’ai passé vingt-quatre heures dessus, pour un rendu qui selon moi n’était pas exceptionnel. Au final, le client s’est vu facturer un temps de travail énorme alors que le jeu n’en valait pas la chandelle. On préfère quand même les projets raisonnables, mais tout est possible.

 

Ta plus grande fierté chez Cyfac

Le plus grand plaisir, c’est le retour des clients. Je m’en suis particulièrement rendu compte lors des journées portes ouvertes. Les gens étaient particulièrement élogieux et ça fait chaud au coeur.

 

Ton prochain défi avec Cyfac

Je ne sais pas si c’est le prochain, mais j’aimerais vraiment un jour peindre des vélos pour des professionnels. Que ce soit sur la route ou sur d’autres disciplines, type BMX ou VTT.