J’ai commencé jeune, ado. Je me déplaçais à vélo dans les rues de mon village… je dis village mais en vrai j’ai grandi à Monaco (rire). J’ai vraiment attrapé le virus en 2014, en traversant le Canada de Vancouver à Halifax. En rentrant à Paris je suis devenu coursier à vélo et j’ai continué à assouvir mes envies de longues distances : j’ai fait la TCR en 2016, la Born To Ride ensuite, mais le vélo, pour moi, c’est surtout un moyen d’exploration. A mon rythme. En prenant le temps de découvrir les endroits où il m’emmène.
Pour ce qui est d’avant, j’ai une formation d’ingénieur. J’ai exercé pendant 5 ans au sein d’un bureau d’études spécialisé dans les façades en architecture, avant de prendre une année sabbatique. C’est là que j’ai traversé le Canada à vélo. Quand je suis revenu à Paris je ne me voyais pas reprendre ma vie d’avant. Je voulais prendre d’autres rails, être plus en contact avec les gens, avec la ville aussi, et c’est pour ça que je suis devenu coursier à vélo. Du coup, j’ai développé mes compétences manuelles et en mécanique. J’ai commencé à assembler des vélos et l’envie de créer s’est installer. Je me suis intéressé à tout ce qui se fait dans le vélo sur un mode artisanal. J’ai fait faire un vélo chez Julie Racing Design et j’ai fait un stage chez Andreas et La Fraise.
Pour ce qui est de mon histoire chez Cyfac, ça va être assez rapide parce que suis là depuis juillet 2020. En fait, j’avais vu une offre d’emploi publiée par Cyfac en 2017. Je n’étais pas prêt à ce moment là mais quelque chose s’est je pense enclenché et j’ai répondu sans hésitation quand j’ai vu la nouvelle annonce il y a 3 mois. L’entretien a dû bien se passer puisque j’ai été sélectionné.
Je débute en tant que rookie au sein de l’atelier peinture et je suis en phase de formation même si on passe très vite à la pratique puisque j’ai fait pas mal de choses en 5 jours. J’ai déjà préparé un cadre pour la peinture avec le sablage, la couche d’apprêt. J’ai fait mes premiers fonds de peinture, sur de l’alu. J’apprends les gestes : le maniement du pistolet, ni trop loin, ni trop près. Trouver la juste vitesse, son rythme, un peu comme dans une danse.
Ce qui me vient c’est le respect. Cyfac est sur la place depuis longtemps, avant même le renouveau du vélo artisanal. L’entreprise a connu toutes les phases de l’industrie du vélo et a toujours exploré de nouvelles pistes, pour développer son expertise, ses savoir-faire, le sens du détail. Sans rien négliger et rien laisser passer, en considérant qu’une erreur à une étape aurait une incidence sur toutes les autres opérations.
Intégrer l’équipe.
Mon premier défi c’est d’apprendre et participer au travail d’équipe. Je n’ai pas encore l’objectif de faire des super paint jobs, mais d’abord d’être autonome, de maîtriser les gestes et de jouer mon rôle.
Tous droits réservés
Cyfac International 2021
Partenaire historique
